L’Europe post-brexit : le point sur la situation

Après 4 ans de négociations, l’Union Européenne et le Royaume-Uni consomment leur divorce. À partir du 1er janvier 2021, les règles européennes ont cessé de s’appliquer sur le territoire britannique et le nouvel accord est entré en vigueur. Tout a été fait pour éviter au Royaume-Uni une sortie brutale de l’UE et épargner les accords commerciaux. Mais le Brexit est toujours d’actualité car ses effets se ressentent encore sur certains domaines de l’économie européenne. Les détails.

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CIRCULATION DES PERSONNES : QUELS CHANGEMENTS ?​​​​​​​

Suite au Brexit, un passeport sera nécessaire à partir du 1er octobre 2021. Les séjours sans visa sont limités à 90 jours sur une période de 180 jours. Pour un séjour dépassant cette durée, un visa long séjour est exigé. Les Britanniques voyageant en Europe sont soumis aux mêmes conditions. Malgré le rétablissement des contrôles aux frontières, les deux parties ont convenu de préserver leurs connectivités routière, ferroviaire, aérienne et maritime.

La majorité des pays européens a validé un accord de réciprocité destiné à protéger les expatriés des deux parties. Ces derniers, déjà installés, continuent ainsi de bénéficier des mêmes droits sociaux (retraite, sécurité sociale, accès à l’emploi). Mais, les futurs expatriés au Royaume-Uni sont désormais soumis aux nouvelles règles. Ainsi, pour obtenir un visa de travail, ils doivent respecter 4 critères, à savoir une promesse d’embauche, un salaire de plus de 28 500 € brut par an, ainsi que des compétences recherchées au Royaume-Uni. Par principe de réciprocité, les ressortissants britanniques sont soumis aux mêmes conditions.

Boris Johnson a décidé de retirer le Royaume-Uni d’Erasmus, le programme européen d’échanges pour les étudiants, en raison de son coût, jugé trop élevé. Les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études au Royaume-Uni doivent obtenir un visa étudiant et sont soumis à des frais de scolarité plus élevés.

 

SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE

La sortie du Royaume-Uni du marché unique n’impacte pas les échanges commerciaux. Les marchandises continuent de circuler sans frais ni quotas. Cette décision a épargné aux secteurs exportateurs clés tels que l’automobile, l’aéronautique et l’agroalimentaire de lourdes conséquences. Cela dit, les professionnels doivent respecter les nouvelles règles en matière de contrôle douanier, ce qui se traduit par un alourdissement des procédures.

Dès janvier 2021, de nombreuses transactions sur les actions de sociétés européennes ont quitté Londres pour le continent, assénant un coup dur au marché financier britannique. Un mois après, Amsterdam a dépassé la City dans les échanges d’actions européennes.

Par ailleurs, le Royaume-Uni et l’UE sont parvenus, en mars 2021, à un protocole d’accord post-Brexit de coopération, qui permettra d’engager un dialogue régulier sur la réglementation des services financiers. Cet accord permet aux entreprises financières britanniques de s’installer dans l’Union européenne et aux entreprises de l’UE de vendre leurs services financiers au Royaume-Uni. Notons que plus de 1500 entreprises financières européennes ont fait une demande d’implantation à Londres, dans le cadre du système des équivalences.

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