La France après le brexit
Le Brexit : vous ne pouvez pas être passé à côté de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne suite au référendum du 23 juin 2016. Depuis, un accord de retrait est en cours, et le Royaume-Uni a finalement bien quitté l’Europe le 1er février 2020. Un cataclysme à plusieurs niveaux, qui impacte bon nombre de pays, à commencer bien évidemment par la France. L’Hexagone va devoir affronter de véritables challenges économiques, mais le pays à tous les moyens pour les relever avec brio.
LES CONSÉQUENCES DU BREXIT SUR LES ENTREPRISES FRANÇAISES
La sortie du Royaume-Uni de l’UE a été un véritable raz-de-marée. Il faut dire que la France serait parmi les six pays les plus touchés par le Brexit dans le cas où il n’y ait pas d’accords de libre-échange conclus. Selon le cabinet Euler Hermes, les entreprises françaises encourent jusqu’à 3,2 milliards d’euros de pertes à l’export. De nombreux secteurs d’activité seraient ainsi concernés, à commencer par l’industrie automobile, l’agriculture (le Royaume-Uni est le 3e client de la France), mais aussi la pêche.
Cependant le Brexit apporte aussi son lot d’opportunités, et comme l’a souligné Bruno Le Maire, Ministre français de l’Economie, les enjeux vont bien plus loin.
LA FRANCE, 1RE PLACE FINANCIÈRE D’EUROPE ?
En effet, selon Bruno Le Maire, « Paris [va] devenir la première place financière d’Europe ». Une déclaration qui n’est pas anodine quand on sait que Londres représente à lui seul le 1er centre financier européen, avec une part de 7 % du PIB et quelque 250 000 emplois directs.
Mais la France n’a pas à rougir : Paris compte environ 180 000 emplois dans la finance (chiffres Paris Europlace), la plaçant bien au-dessus de ses homologues européens (30 000 à Dublin ou encore 70 000 à Francfort).
Et les signes sont encourageants pour Paris. En effet, depuis l’annonce tonitruante du Brexit, les entreprises anglaises du secteur financier ne manquent pas de se tourner vers l’Hexagone. Ainsi, entre 80 et 100 d’entre elles ont fait le choix de délocaliser quelques 4 000 postes à Paris, tout comme l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) et ses 250 employés qui ont rejoint un autre organisme de régulation, l’Autorité Européenne des Marchés Financiers (AEMF). De célèbres banques ont suivi la tendance, en développant leur offre ainsi que leurs effectifs en France, à l’instar de Bank of America, HSBC, Morgan Stanley ou encore Goldman Sachs.
Paris peut ainsi sortir gagnant dans les domaines de la finance, des assurances, de la capitalisation boursière ou encore de la gestion des actifs.
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