Les tendances du commerce international

Après des années de croissance, le commerce international a été touché de plein fouet par la crise sanitaire mondiale du Covid-19. Les diverses mesures visant à lutter contre la propagation du virus ont ralenti (voire stoppé) les échanges mondiaux. Pour autant, l’activité a rapidement repris jusqu’à retrouver son niveau d’avant-crise. Les professionnels ont su faire preuve d’adaptabilité et de résilience. Mais les tendances adoptées au cours de la crise semblent toutefois s’inscrire comme de nouveaux paradigmes. L’American Business School of Paris vous propose de faire le point sur le commerce international ainsi que sur les mesures à renforcer pour rendre la reprise d’activité durable.

Les tendances du commerce international

Une reprise affirmée du commerce international

La crise sanitaire mondiale du Covid-19 a impacté l’activité du commerce à l’échelle internationale. Fermeture des frontières et de certains sites de production, confinements… Selon la Banque de France, les exportations auraient ainsi chuté de 25 % entre avril et mai 2020 par rapport aux données de 2019. 

Toutefois, l’activité a commencé à retrouver sa croissance dès juin 2020 et s’est poursuivie tout au long de l’année 2021, permettant à l’OMC de revoir ses prévisions à la hausse, atteignant 10,8 % en 2021 et 4,7 % pour 2022. Un constat appuyé par une enquête d’Euler Hermes pour qui le commerce international devrait croître de 5,4 % en 2022 puis de 4 % en 2023.

Pour autant, les professionnels alertent sur un phénomène inéluctable, à savoir une imminente baisse de croissance. Le commerce international va en effet rapidement être confronté à des freins de production dus à des difficultés pour s’approvisionner en matières ainsi que des délais de transports allongés.

Quelles sont les mesures à initier pour faciliter le commerce international ?

Si le commerce international a retrouvé son niveau d’avant-crise, les professionnels doivent repenser leur activité et adopter de nouveaux paradigmes pour s’inscrire dans la durée.

#1 Communiquer en toute transparence

L’accord sur la facilitation des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce a permis aux professionnels de s’informer et de communiquer de manière transparente pendant la pandémie. Des points d’information et des sites Internet donnaient en effet accès à divers documents dont les procédures de transit, d’importation ou d’exportation. 

De plus, des médiateurs ont, dans certains cas, été nommés afin de collaborer en direct avec les importateurs de produits dits prioritaires, tandis que de nouveaux canaux d’échanges ont été mis en place pour s’adapter aux conditions de télétravail (emails, réunions virtuelles…). Poursuivre cette communication internationale en toute transparence est aujourd’hui capitale. 

#2 Uniformiser les normes internationales

Au plus fort de la crise sanitaire, les contrôles et les règles ont rapidement été durcis par les agences gouvernementales afin de limiter le risque de transmission du virus par l’importation de marchandises. Toutefois, ces mesures n’étaient pas toujours cohérentes ou harmonieuses, car elles ont été mises en place sans concertation entre les pays. 

Là encore, l’AFE de l’Organisation mondiale du commerce a été mis en place dans un souci d’efficacité afin de pallier ces difficultés. L’enjeu est en effet de faciliter les échanges dans le respect des procédures douanières, aussi bien pour les mouvements, le dédouanement ou la mainlevée. Il est ici primordial de souligner l’importance cruciale de la coopération entre les agences douanières, qui ont joué un rôle clé dans la poursuite des échanges commerciaux internationaux au plus fort de la crise. En travaillant conjointement, il est alors possible de réduire les coûts et les délais. Et cela vaut également pour les secteurs public et privé qui doivent collaborer main dans la main afin de relever les nouveaux défis commerciaux.

#3 Adopter la numérisation pour faciliter les échanges

Si la numérisation concerne l’ensemble des secteurs d’activité, le commerce international n’est bien évidemment pas épargné. Des dispositifs numériques, comme des plateformes en ligne, ont en effet été mis en place afin d’automatiser certaines procédures commerciales et ainsi remplacer des processus « physiques » ne pouvant plus être effectués au cours de la crise sanitaire.

Conséquences ? Les procédures douanières ont été simplifiées, rationalisées et accélérées permettant des traitements fluides. En outre, ces plateformes, faisant office de guichets uniques, rendent les échanges transparents et procurent un accès optimal aux informations pour tous les acteurs du commerce international, y compris les femmes et les PME qui ont été particulièrement touchées par la crise. Cette facilitation revêt ainsi une notion inclusive, un point essentiel dans la relance de l’activité qu’il convient aujourd’hui de poursuivre.

#4 Affirmer la résilience du secteur pour le rendre durable

Les professionnels du commerce international ont su faire preuve de résilience dans un contexte particulièrement complexe. Si l’activité affiche désormais une bonne croissance, il est également juste de rappeler que ce climat reste malgré tout incertain. Le commerce international est en effet intrinsèquement lié à plusieurs facteurs qui représentent aujourd’hui de réels risques, à l’image de l’inflation qui peut déclencher des mouvements sociaux, du durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine qui complexifie l’accès au marché des capitaux pour certains pays ou encore la situation géopolitique avec la guerre en Ukraine ou les tensions entre les États-Unis et la Chine. C’est pourquoi les agences gouvernementales doivent tout mettre en œuvre pour adopter des mesures de facilitation du commerce durables.

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