La France, une terre d’entrepreneurs dynamique

Cocorico ! La France brille par son dynamisme économique, plus particulièrement en matière d’entrepreneuriat. Les chiffres de l’INSEE parlent d’eux-mêmes : si 848 200 entreprises ont été créées en 2020 (+4 % par rapport à 2019), ce record a d’ores et déjà été battu en 2021, atteignant presque le million (995 900 créations pour être précis, soit 17 % de plus qu’en 2020). La crise n’a ainsi nullement freiné l’appétence croissante des Français pour l’entrepreneuriat. Le point par l’American Business School of Paris.

Cocorico ! La France brille par son dynamisme économique, plus particulièrement en matière d’entrepreneuriat. Les chiffres de l’INSEE parlent d’eux-mêmes : si 848 200 entreprises ont été créées en 2020 (+4 % par rapport à 2019), ce record a d’ores et déjà été battu en 2021, atteignant presque le million (995 900 créations pour être précis, soit 17 % de plus qu’en 2020). La crise n’a ainsi nullement freiné l’appétence croissante des Français pour l’entrepreneuriat. Le point par l’American Business School of

L’entrepreneuriat français résiste à la crise

Avec quasiment un million d’entreprises créées en 2021, la France assoit sa position de terre d’entrepreneuriat. Ce dernier fait aujourd’hui pleinement partie du dynamisme économique, y compris au niveau de l’emploi. Les startups ont en effet généré selon l’INSEE plus d’1,5 million d’emplois en 2021 ! 

Ce sont 30 % des résidents français de 18 ans et plus qui sont acteurs d’une démarche entrepreneuriale (Indice Entrepreneurial Français de l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance Création 2021)

Qu’est-ce que l’indice entrepreneurial français (IEF)

Cet indice est réalisé tous les deux ans en fonction de deux mesures :

  • la chaîne entrepreneuriale, qui regroupe l’ensemble des catégories d’entrepreneur en France (les intentionnistes, les créateurs d'entreprises, les entrepreneurs et ceux qui ont vendu ou fermé leur entreprise) ;
  • la culture entrepreneuriale, qui définit la perception et la représentation de l’entrepreneuriat chez les Français mais aussi de leurs qualités et leurs compétences.

Malgré le contexte tendu au cours de la crise sanitaire, les Français ont continué à faire preuve d’optimisme et de résilience. L’entrepreneuriat s’est alors imposé comme une solution d’épanouissement et d’émancipation dans la vie professionnelle. Même si 1 Français sur 5 déclare avoir été affecté par la crise sanitaire, ils sont tout de même 20 % à envisager de se lancer dans la création d’entreprise. Cette crise a en effet permis de donner du temps aux porteurs de projet et aux intentionnistes pour étudier leur projet, ou de nouvelles opportunités en matière de création ou de reprise, voire d’innovation. Ainsi, malgré la dégradation de la conjoncture économique en 2020, la chaîne entrepreneuriale a conservé le même niveau qu’en 2018.

Les moteurs qui poussent les entrepreneurs à se lancer

Les nombreuses évolutions qui ont découlé de la crise sanitaire ont en outre entraîné de profondes mutations dans l’univers entrepreneurial, y compris dans les motivations qui poussent les Français à se lancer. 

Les entrepreneurs placent tout d’abord au rang de priorité n°1 le fait de devenir son propre patron (24 % pour les chefs d’entreprise et 38 % pour les intentionnistes), un motif qui dépasse l’augmentation des revenus (22 %). On note également la volonté de réaliser un rêve  pour 22 % des porteurs de projet et 34 % pour les intentionnistes mais aussi d’affronter de nouveaux défis (respectivement 20 % et 22 %).

Il est par ailleurs important de souligner que l’entrepreneuriat a désormais une connotation de fortes valeurs. Des sujets, comme l’engagement environnemental, sont ainsi au cœur des préoccupations de plus de la moitié des porteurs de projet et de deux tiers des chefs d’entreprise par exemple. Des démarches qui font pleinement écho à la déclaration d’Emmanuel Macron en 2016, alors ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique : « Être entrepreneur, c’est décider de changer le monde ».

Focus sur les spécificités de l’entrepreneuriat français

L’entrepreneuriat prend plusieurs visages, touchant tous les secteurs d’activité et tous les profils, avec toutefois une place croissante des jeunes dans le paysage de la création ou de la reprise d’entreprise. 

Une pluralité de secteurs

L’entrepreneuriat français est riche d’une grande diversité, avec notamment un fort dynamisme pour le Made in France qui concerne aussi bien la santé que l’agriculture, le transport, le luxe, la gastronomie ou encore la cybersécurité.

On retrouve également de nombreuses entreprises et startups dans :

  • la Green Tech (avec entre autres les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique ou l’eau et l’assainissement) ;
  • l’écologie (avec le bio, le jardinage, etc.) ;
  • l’immobilier ;
  • les services à la personne (garde d’enfants, handicap, public en difficulté, personnes âgées, aide à domicile) ;
  • l’artisanat (production, alimentation, services, bâtiment).

Un esprit entrepreneurial qui séduit les jeunes

Si la création ou la reprise d’entreprise était auparavant l’apanage d’une certaine catégorie (marquée par un niveau d’études et/ou de revenus élevé ainsi qu’un profil plus « senior »), les jeunes sont désormais concernés par l’entrepreneuriat ! 

En effet, 51 % des jeunes de 18 ans à moins de 30 ans font partie de la chaîne entrepreneuriale et ils sont près de 86 % à penser à créer ou reprendre une entreprise (IEF Spécial Jeunes 2021). On retrouve chez cette population : 

  • 29 % porteur de projet ;
  • 26 % chef d’entreprise ;
  • 24 % ex-chef d’entreprise ;
  • 18 % intentionniste.

Les jeunes, qui se détachent de plus en plus du schéma salarial traditionnel, voient dans l’entrepreneuriat un levier pour gagner en indépendance en devenant leur propre patron. Là encore, ils soulignent leur volonté de réaliser un rêve, d’affronter de nouveaux défis, de changer de métier et d’augmenter leurs revenus.

Le baromètre CIC – Moovjee a par ailleurs mis en lumière que 71 % des jeunes sont : « motivés pour prendre en main leur avenir » et 49 % d’entre eux estiment que « la crise offre des opportunités et qu’elle est le moment de tenter des choses ». Mieux encore : 62 % déclarent que « l’entrepreneuriat des jeunes est une nécessité pour sortir de la crise économique liée à la Covid-19 » et 48 % estiment que « dans le contexte actuel, créer son entreprise est la meilleure solution pour les jeunes d’avoir un emploi ». 

Zoom sur le statut national d’étudiant-autoentrepreneur

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a créé le statut national d'étudiant-entrepreneur en 2014. Les étudiants et les jeunes diplômés peuvent bénéficier d’un accompagnement pour lancer leur projet de création d’entreprise auprès d’un Pépite (Pôle étudiant pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat).

« Le statut national d'étudiant-entrepreneur m’a permis de substituer ma création d’entreprise à mon stage de fin d'études. J’ai aussi pu suivre une formation à l’entrepreneuriat et découvrir les points clés de la création d’entreprise, sans lesquels j’aurais eu beaucoup de mal à monter mon projet », témoigne Marjolaine, créatrice de l’Atelier du ferment en Mayenne.

Un entrepreneuriat féminin

Selon le baromètre « Les Femmes et l'Entrepreneuriat en 2021 » d’Infogreffe, on compte 32,3 % de femmes entrepreneures en France, un chiffre qui est en constante évolution depuis les 30 dernières années.  Ainsi, les femmes représentent environ un tiers des dirigeants des 611 264 entreprises immatriculées en 2021 au registre du commerce et des sociétés.

L’entrepreneuriat au féminin concerne tout particulièrement certains secteurs d’activité, comme la fabrication de textile et l’industrie de l'habillement (près de trois quarts de femmes entrepreneures en 2021), mais aussi l’action sociale et les autres services personnels (services funéraires, coiffure et soins de beauté, blanchisserie-teinturerie…). A contrario, les femmes sont moins présentes dans l’industrie, la construction ou encore la gestion de l'eau.

Les Licornes, ces startups valorisées à plus d’un milliard de dollars

Aileen Lee, une experte américaine du capital-risque, a lancé et défini le concept de Licorne comme étant une : « startup des nouvelles technologies créée il y a moins de dix ans et valorisée à au moins un milliard de dollars avant d’être cotée en Bourse ».

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le succès est au rendez-vous. La France comptait seulement 3 Licornes en 2017, elles sont aujourd’hui 27 à être valorisées à plus d’un milliard de dollars ! Pour Maïlys Ferrere, directrice du pôle d’investissement Large Venture chez Bpifrance, « c’est la preuve que l’écosystème de la French Tech a maturé et que la France commence à avoir des startups d’une certaine taille ». Selon le baromètre EY, 11,6 milliards d’euros ont été investis en France en 2021. « C’est un record. On se rend compte que ce sont surtout les opérations de plus de 100 millions d’euros qui ont beaucoup augmenté en France », explique Maïlys Ferrere. 

Là encore, les objectifs annoncés en 2017 par Emmanuel Macron qui voulait faire de l’Hexagone « un pays de licornes, le pays des géants de demain » semblent être en bonne voie !

Des mesures visant à encourager l’esprit entrepreneurial en France

Face à l’appétence des Français pour l’entrepreneuriat et aux mutations du marché du travail, le gouvernement met en place diverses mesures, notamment pour simplifier les démarches.

On peut dans ce cadre noter la mise en ligne d’un nouveau site Internet, Entreprendre.service-public.fr, qui a pour objectif selon Jean-Baptiste Lemoyne, ministre chargé des PME, de faciliter la création d’entreprise. Il a en outre rappelé lors d’une conférence de presse la priorité donnée à une meilleure protection des entrepreneurs. 

Le ministre a également évoqué un autre site, formalites.entreprises.gouv.fr, « qui est ouvert en test depuis le 1er janvier 2022 et qui à partir du 1er janvier 2023 centralisera l’ensemble des formalités administratives pour immatriculer, modifier ou cesser son activité ».

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