Une pénurie de salariés qualifiés se profile à l’horizon 2030

Une étude du cabinet de recrutement Korn Ferry, publiée début mai 2018, révèle que la France pourrait manquer de 1,5 millions de salariés hautement qualifiés d’ici à 2030, induisant une perte de revenus potentiels estimée à 175 milliards d’euros, soit 6,5% du PIB. Les services financiers, le secteur des technologies, médias et télécommunications, ainsi que l’industrie sont les secteurs les plus concernés par cette pénurie qui est loin d’être limitée à la France. Eclairage !

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UN PHÉNOMÈNE D’AMPLEUR MONDIALE

Les entreprises françaises éprouvent déjà des difficultés à trouver des profils qui répondent pleinement à leurs besoins, un constat confirmé par une étude de l’Insee, parue en octobre. Cette dernière indique que 42% des industriels peinent à trouver les profils qu’ils recherchent. Korn Ferry affirme, par ailleurs, que la France figure parmi les pays les plus concernés par ce phénomène. Le cabinet induit cette pénurie à la crise économique qui a poussé un grand nombre d’entreprises à reléguer la formation de leurs salariés au second plan, préférant s’intéresser plutôt à l’innovation, la transition digitale et l’optimisation des coûts.

La France n’est bien évidemment pas un cas isolé, puisque de nombreux autres pays sont exposés au même phénomène, avec pas moins de 85 millions d’emplois très qualifiés non pourvus et un manque à gagner évalué à 7.000 milliards d’euros à l’horizon 2030. L’étude de Korn Ferry va encore plus loin en estimant que cette pénurie des talents menace de déchoir certains pays de leur position de leader dans certains secteurs : l’Angleterre pour les services financiers, les Etats-Unis pour la technologie et la Chine pour l’industrie manufacturière.

 

LA FORMATION AU CENTRE DES PRÉOCCUPATIONS

Gérald Bouhourd, managing partner chez Korn Ferry, considère que les entreprises, et à juste titre, ne resteront pas les mains liées face à cette pénurie. « Loin d’être obnubilées par des questions fiscales, les entreprises s’implantent et créent de l’emploi là où les compétences et les talents se trouvent », affirme-t-il. Pour lui, les entreprises doivent intégrer « des innovations non plus uniquement technologiques mais aussi managériales pour répondre à la problématique d’un processus de production éclaté géographiquement. »

D’autre part, gouvernements, établissements d’enseignement supérieur et entreprises sont appelées à miser sur la formation pour parvenir à combler le fossé qui se creuse entre le système scolaire et le marché de l’emploi. En attendant, les employeurs sont de plus en plus nombreux à miser sur les compétences transversales, plébiscitant des candidats capables de faire plusieurs métiers au cours de leur carrière.

Consciente des bouleversements qui secouent le marché l’emploi, l’American Business School of Paris propose des programmes de formation tournés vers l’international et basés sur le système éducatif américain. L’objectif étant de former des profils qualifiés à même de répondre aux besoins les plus pressants exprimés par les employeurs, aussi bien en France qu’à l’étranger.

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